Je tiens également à saluer la responsabilité dont vous avez fait preuve s'agissant des prestations sociales agricoles, dont on a beaucoup parlé : l'État a enfin trouvé une solution en prenant en charge les 7,5 milliards jusqu'alors en suspens.
Quant à la question des prix, elle se pose manifestement à nous si nous voulons assurer l'avenir de notre agriculture. Nous devons tirer tous les enseignements des crises que nous traversons. Celle de l'élevage, dont on a beaucoup parlé, se poursuit, au-delà des problèmes posés par la fièvre catarrhale ovine et par la tuberculose, à l'égard desquels vous avez fait preuve d'une grande réactivité, monsieur le ministre ; je tiens à saluer vos services et vous-mêmes pour votre engagement en la matière. Ainsi, sur le marché laitier, on rendait hier les producteurs responsables de l'enchérissement du coût du lait et de ses effets sur la consommation ; or, aujourd'hui, les prix à la production ont baissé, la pression des industriels s'accroît, mais les prix à la consommation n'ont pas diminué.
Dans le cadre de la LME, nous avons prévu un observatoire ; mais qu'en est-il dans la filière ? J'ai du reste appelé l'attention de la ministre de l'économie sur ce point.