Mon intervention se fonde également sur l'article 58, alinéa 3, du règlement.
Je rejoins totalement le président Ayrault. Au cours de la discussion générale et de la présentation de mon amendement, j'ai évoqué moi aussi la situation économique et sociale de notre pays. Depuis le début de nos travaux, nous n'avons cessé de répéter, comme le rapporteur général du budget, membre de l'UMP, Gilles Carrez, qu'il est inconséquent et irresponsable d'examiner un projet de loi qui va alourdir le déficit de 450 millions d'euros, dans un premier temps, puis de 800 millions d'euros dans les deux années à venir.
Aujourd'hui, tous les indicateurs sont au rouge. Même le conseiller spécial du Président de la République, Raymond Soubie, qui n'a pas pour habitude de dresser un tableau très noir de la situation sociale de notre pays, exprime ses inquiétudes. Des représentants du Conseil d'analyse économique ont déclaré, ce matin encore, que la crise bancaire n'était pas terminée et que les conséquences pour les Français vont être terribles.