J'ai de la question une vision sanitaire. On ne saurait se limiter à une approche purement manichéenne où l'on trouverait les bons d'un côté, qui laisseraient dériver les dépenses de médicament, et les méchants de l'autre, qui rationneraient les soins. La vérité est évidemment bien différente.
Il existe, certes, un vrai problème iatrogénique dans les EHPAD : une hospitalisation sur cinq de personne âgée de plus de quatre-vingts ans est liée à une surconsommation ou à une mauvaise utilisation de médicaments.