La fracture sociale entre certaines catégories de Polynésiens n'est plus acceptable, nous ne voulons plus d'une situation d'instabilité pendant laquelle les amis de M. Le Roux n'ont cessé de nous demander de dissoudre l'assemblée de Polynésie, ce que nous n'avons cessé de refuser.
Nous voulons en effet d'abord garantir la stabilité, la juste représentativité mais aussi la transparence et le contrôle des exercices budgétaires de l'assemblée de Polynésie et du gouvernement polynésien. Nous avons maintenant pris toutes ces précautions. Mais le groupe socialiste s'oppose de toutes ses forces à ce que nous puissions enfin assurer cette équité, cette égalité des chances pour tous les Polynésiens, ce droit à la prospérité pour leur pays et pour leur territoire. Ils s'opposent aussi à ce que les mesures de transparence que nous proposons dans ce texte soient applicables dès le mois de janvier prochain au terme du renouvellement de l'assemblée de Polynésie française.
Or je me suis engagé, depuis le mois d'août, auprès des Polynésiens à tenir un cap et à ne pas en changer : je respecterai mes engagements, parce que c'est mon devoir, parce que c'est mon exigence, parce que c'est ce que nous devons aux Polynésiens. Nous n'avons pas le droit de les décevoir, la Polynésie n'a plus de temps à perdre pour son redressement économique et son développement. Nous persévérerons dans la voie que nous nous sommes fixée.