Je ne suis pas sûr que nous ayons tous très bien compris. Il me semble que la position du rapporteur est claire – il préconise de revenir sur les dispositions adoptées par le Sénat – et que M. le secrétaire d'État est du même avis. Quant à moi, j'estime qu'il nous faut saisir la chance offerte par le Sénat, les dispositions qu'il a adoptées ne présentant aucun risque. Les conserver ferait avancer le débat. Comme vous l'avez rappelé, monsieur le secrétaire d'État, les langues polynésiennes, à la différence d'autres langues régionales auxquelles je suis également attaché, sont souvent la première langue. Elles sont indispensables au travail, au lien social. Vous le verrez d'ailleurs, monsieur le secrétaire d'État, à l'occasion des meetings auxquels vous participerez sans doute, les gens s'expriment la plupart du temps dans leur langue locale, et non en français qui est pourtant la langue officielle de la République. Ayons donc la sagesse de conserver le texte des sénateurs, en repoussant l'amendement de la commission.