Cela correspond en effet à notre volonté de protéger efficacement nos langues polynésiennes. M. Le Roux s'est exprimé ici en tahitien dans son propos liminaire et, en Polynésie, M. Estrosi a pris l'habitude d'adresser ses salutations en langue polynésienne. L'utilisation de ces langues par les plus hauts représentants de l'État est une forme de reconnaissance. Je comprends la motivation de notre rapporteur, qui craint une sanction du Conseil constitutionnel, mais il faudrait qu'une bonne fois pour toutes l'Assemblée nationale reconnaisse la place des langues polynésiennes dans notre système institutionnel. L'ouverture provoquée par la mondialisation représente une menace pour elles. S'il faut modifier la Constitution pour les protéger efficacement, faisons-le !