Ma question s'adresse à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité.
La loi du 30 juin 2004 a instauré une journée de solidarité destinée à financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Nous approuvons et nous soutenons ce principe parce qu'il est juste et qu'il est normal que la société vienne en aide à celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Cependant, le dispositif en vigueur demeure par trop complexe et rigide. Il handicape un grand nombre de secteurs, notamment la culture, le sport, le tourisme et même le domaine cultuel. Pour ne citer qu'un exemple que je connais bien, s'agissant de la Feria de Nîmes (« Ah ! » sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et sourires sur divers bancs), un lundi de Pentecôte travaillé entraîne plus de 3 millions d'euros de pertes !
Dès 2005, avec un certain nombre de mes collègues, notamment Jean-Louis Christ et Jean Leonetti, nous nous sommes mobilisés pour que le Gouvernement entende la réalité du terrain. Aussi le Nouveau Centre vous demande-t-il avec force, monsieur le ministre,…