Merci, monsieur Guédon. Il ne m'arrive pas si souvent d'être applaudi sur les bancs de l'UMP ! (Sourires.)
On sait aujourd'hui que la pollution ne tient pas seulement à l'agriculture, mais à l'utilisation effrénée dans les jardins de certains produits. On prétend que ceux-ci ne sont pas dangereux. On continue même de faire de la publicité pour eux. Mais les jardiniers qui se servent d'un arrosoir les diluent en pratiquant le même dosage que les agriculteurs qui les diffusent avec un pulvérisateur. Les deux instruments ne répandant pas le liquide de la même manière, la quantité de produit déversée est incomparablement plus forte, sinon dans l'eau, du moins dans les sols des jardins, en particulier les allées.
Voilà pourquoi il faut mettre un terme aux publicités qui laissent croire que ces substances, d'utilisation facile, ne présentent pas de danger. Il est vrai que l'on a moins mal au dos quand on se sert d'un arrosoir plutôt que d'une binette. Mais la terre, elle, en souffre terriblement. C'est pourquoi je ne comprends pas les réticences de la secrétaire d'État à l'égard de notre amendement.