Madame la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, les soldes d'été ont démarré ce matin à huit heures – comme chacun sait – dans quatre-vingt-trois départements, pour une durée de quelque six semaines. Ces soldes sont traditionnellement l'occasion pour les consommateurs de faire de bonnes affaires car des rabais de 30 % à 50 % en moyenne sont proposés. Pour les commerçants, c'est aussi une opportunité : il s'agit de rattraper une saison difficile en raison d'une météo maussade et d'une certaine frilosité des consommateurs. Les soldes d'été représentent en effet 20 % à 25 % du chiffre d'affaire annuel de ces magasins.
Dans un contexte d'augmentation des coûts des matières premières, l'attention des Français est plus que jamais portée sur leur pouvoir d'achat. Dans cette perspective, comment la réforme des soldes incluse dans le projet de loi de modernisation de l'économie va-t-elle concourir à faire baisser les prix ?
Par ailleurs, la réforme proposée permettra-t-elle de conserver aux soldes leur caractéristique de véritable fête du commerce, caractéristique à laquelle les commerçants et les consommateurs sont très attachés ? De plus, garantira-t-elle aux consommateurs de réaliser encore de véritables bonnes affaires ?
Enfin, les nouvelles règles permettront-elles qu'une concurrence loyale s'exerce entre les commerçants ?
Je vous remercie, madame la ministre, de bien vouloir éclairer la représentation nationale sur ce sujet d'actualité qui est un sujet sensible et important.