Ce que nous critiquons aujourd'hui, c'est que le Président de la République la viole tous les jours, alors qu'il devrait la protéger. Que nous la défendions, je comprends que cela vous dérange. Il s'agit de veiller à la légalité de nos institutions, et cela passe par le respect de notre loi fondamentale. Ce que critiquaient nos prédécesseurs en 1958, c'est la dérive autoritaire. Ce que nous critiquons aujourd'hui, c'est que vous l'aggravez considérablement.
Montesquieu a été évoqué à plusieurs reprises. Si l'on reprend l'enseignement de celui qui devrait être notre maître à tous…