Nous arrivons au terme de ce débat. Il a été long, c'est le moins que l'on puisse dire, et nourri, durant de très nombreuses soirées au cours desquelles de nombreux arguments ont été échangés. Ce sur quoi nous devons nous prononcer maintenant, c'est sur un renvoi en commission. Nos collègues de gauche nous donnent des leçons de démocratie, mais ce à quoi nous devons répondre, c'est s'il y a lieu de renvoyer le texte en commission. Il n'y a pas lieu de faire les discours qu'on a entendus sur des sujets qui n'avaient strictement rien à voir avec la motion.
J'ai pensé que nos collègues de l'opposition faisaient un rêve, avaient subitement le sentiment d'être majoritaires et faisaient un discours de politique générale en demandant à l'Assemblée de leur voter la confiance. Réveillez-vous, ressaisissez-vous, comme dirait Jean-Pierre Brard, ce n'est pas l'objet du débat. Nous n'assistons pas au discours de politique générale du parti communiste, nous devons expliquer notre position sur un éventuel renvoi en commission du texte dont nous débattons depuis plus d'un mois et sur lequel nous travaillons depuis un an.