Bien sûr, il y a Internet, et vous avez raison de faire confiance aux jeunes. Moi aussi, je leur fais confiance. Il n'empêche que la volonté de ce Président de la République, c'est d'essayer de museler l'opinion et la liberté d'esprit – et il faut le dire haut et fort.
Nous, nous prenons date. Je disais tout à l'heure que nous serions sans doute les seuls à regretter le choix qui est fait aujourd'hui. J'espère franchement que, demain, nous ne serons pas plus nombreux à le regretter, sur tous les bancs de cette assemblée. Avec ce texte de loi, nous mettons le doigt dans un engrenage qui pourra être utilisé par n'importe qui et pas simplement par des démocrates. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)