…mais elle avait au moins le mérite de faire la part des choses entre le Président de la République, qui, normalement, devrait être le garant d'une certaine indépendance et représenter l'ensemble des Français, et un Gouvernement, qui a des options politiques et les met en oeuvre.
C'est cette constitution qui est bafouée. M. Brard, comme je l'avais fait, a montré toutes les dérives du régime. Il y a aujourd'hui, que vous le vouliez ou non, une dérive autoritaire du régime présidentiel. Que nous y soyons confrontés au sujet du pouvoir médiatique pose problème.
Il y a quatre pouvoirs dans ce pays, qui, de plus en plus, sont déterminés par l'action du Président de la République : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire, avec la remise en cause d'un certain nombre de choses, notamment des juges d'instruction, et le pouvoir médiatique, avec cette nomination.