… – on le fait à la loyale –, on constate qu'il est un nostalgique du centralisme démocratique. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Le coeur de sa pensée est de soupçonner le Président de la République de vouloir influencer et manipuler l'opinion publique française en pilotant directement l'audiovisuel public.
Cette analyse sent bon la France de 1960 ! La société est, en effet, devenue autrement plus complexe que cela. Si vous pensez que notre jeunesse, notamment la génération Internet, celle de « Facebook », celle des réseaux sociaux, va se laisser manipuler parce que le Président de la République aura nommé directementles présidents des sociétés de l'audiovisuel public, cela sent bon, je le répète, la France de 1960 !
La société est devenue beaucoup plus complexe, beaucoup plus libre. Le débat a eu lieu et nous avons dit ce que nous avions à dire, notamment, avec force, sur le financement. Sur ce point, on aurait pu faire différemment, mais, je vous en supplie, ne restez pas dans des schémas qui, encore une fois, sentent bon la France de 1960.
Nous sommes beaucoup plus girondins, beaucoup plus décentralisés, et si important que soit l'audiovisuel public, ce n'est qu'un élément dans tout ce qui peut peser dans la constitution de l'opinion publique, notamment de la jeunesse.
Le débat a eu lieu, chacun a dit ce qu'il avait à dire. Ce n'est vraiment pas le moment de recommencer en retournant en commission. Mesdames, messieurs de gauche, laissez vivre le système et, méfiez-vous, vous serez peut-être surpris par le Président de la République. Et s'il nommait comme président de société de l'audiovisuel public quelqu'un de votre famille politique (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR),…