Je serai bref, car nous avons abordé la quasi-totalité des sujets.
S'agissant de la question de M. Marsac, qui porte sur le territoire de Redon, et plus largement sur l'Ille-et-Vilaine, le problème de la coopération est en effet très important. C'est d'ailleurs un point commun à toutes vos interventions. Il est important que tous les partenaires jouent le jeu, c'est-à-dire que tout le monde soit à l'intérieur de la maison de l'emploi, ce qui me permet de répondre également à la question de Mme Le Moal : le volet formation sera déterminant.
Le problème que nous avions jusqu'à présent, c'est que nous réfléchissions à la formation avec une partie du cerveau et à l'emploi avec l'autre partie. Mais cela ne fonctionne pas de cette façon : il faut connecter les deux ! La formation doit se faire en fonction des perspectives d'emploi, mais aussi des difficultés d'emploi, car c'est le levier principal pour aider les gens à rebondir, à se reconvertir, à se réorienter et à améliorer leur capital emploi. C'est cette connexion que nous devons faire, et nous nous retrouverons pour en discuter à l'occasion de la réforme professionnelle.
S'agissant de la question de M. Vercamer sur l'intégration des PLIE, je suis favorable à ce qu'elle soit facultative, mais avec une forte incitation financière. La logique voudrait que les PLIE soient pilotés par les maisons de l'emploi ; il ne serait pas très rationnel que le pilote en soit la communauté d'agglomération ou la commune. S'il y a une maison de l'emploi, mieux vaut y intégrer le PLIE.
S'agissant des missions locales, en revanche, ce n'est pas le même problème, car celles-ci sont un opérateur. Par conséquent, si la mission locale est à l'intérieur de la maison de l'emploi, c'est une bonne chose, mais avec cette limite que j'ai fixée : la maison de l'emploi n'a pas un rôle d'opérateur direct.
Quant aux comités de bassins d'emploi, leur intégration est, selon moi, indispensable.