…incarne cette vieille manière de traiter le problème dont nous parlons.
Nos propositions sont pragmatiques et déterminées. Elles reposent sur les convictions suivantes : il n'y a pas plus de déterminisme social ou local qu'il n'y a de fatalité à la méfiance réciproque entre justice, police, éducation nationale, parents, élus, éducateurs et responsables locaux. Il y a au contraire des expériences, en France comme ailleurs – et Delphine Batho a évoqué hier ce qui se faisait au Québec –, des expériences de processus réussi, de dispositif efficace, dont on devrait s'inspirer avant que de légiférer ou de réglementer. C'est en tout cas comme cela que nous avons construit nos amendements : en écoutant les acteurs de terrain, en apportant des réponses concrètes et utiles.
Chacun appelle à la coopération inter-institutionnelle, mais elle nécessite des moyens et ne doit certainement pas oublier la participation des habitants eux-mêmes, des acteurs de l'environnement des établissements, au lieu de théoriser sans cesse la sanctuarisation, la fermeture, le repli qui ne fait que diviser, séparer, opposer des univers qui, d'ailleurs, adorent se détester entre eux et que le présent et l'avenir de nos enfants devraient au contraire rassembler.