Je serai brève, monsieur Goldberg, mais je tiens à prolonger votre raisonnement.
Le problème du texte, monsieur Raoult, c'est qu'il s'en prend aux manifestants et non aux casseurs. Il convient en effet de souligner une évolution marquante depuis quelques années : les casseurs ne s'en prennent plus aux vitrines mais aux manifestants. Dois-je rappeler l'inaction et le silence coupables, en mars 2005, du Gouvernement vis-à-vis de tels agissements ? Lorsqu'on veut agir, on sait agir, ce qui avait été le cas après la manifestation, aux Invalides, contre le CPE. Vous pouvez interroger les fonctionnaires de la DOPC de la préfecture de police de Paris sur les dispositifs mis en place : ils vous confirmeront qu'il n'existe aucune difficulté d'ordre juridique pour agir aujourd'hui contre les casseurs dans les manifestations.