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Intervention de François de Rugy

Réunion du 24 mars 2009 à 15h00
Débat sur les suites de la mission d'information sur les maisons de l'emploi — Questions

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Monsieur le secrétaire d'État, nous connaissons tous, dans nos circonscriptions, des entreprises qui licencient, quand elles ne ferment pas purement et simplement. Nantes a dernièrement connu les difficultés d'Alcatel, dans le secteur de la téléphonie, celles de Trelleborg, une entreprise sous-traitante de l'automobile qui, avant même le déclenchement de la crise, avait entamé des procédures pour supprimer un tiers de ses postes, celles de Tereos, une entreprise sucrière qui supprime aussi une grande partie de ses emplois, et celles de Goss, une entreprise du secteur de l'imprimerie.

Je dis cela pour illustrer la diversité des secteurs concernés : on ne saurait se limiter aux plus médiatisés d'entre eux, comme le bâtiment et la construction, ou encore l'automobile.

Au-delà des seules maisons de l'emploi, monsieur le secrétaire d'État, envisagez-vous d'augmenter les moyens financiers de l'État pour la politique de l'emploi ? Vous avez évoqué Pôle emploi : je ne conteste pas le principe de la fusion entre l'ANPE et l'ASSEDIC. Cela étant, vous aviez fixé un objectif de 60 demandeurs d'emploi pour un même interlocuteur au sein des pôles emploi. Or, de nombreux témoignages semblent plutôt situer ce taux autour de 100 à 150 demandeurs d'emploi par interlocuteur. Certes, la montée du chômage a eu un impact ; précisément, quels remèdes concrets emploierez-vous pour amplifier la lutte contre le chômage comme – nul ne saurait le contester – la situation l'exige ?

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