…et que vous n'avez pas su, malgré des promesses de condamnations toujours plus fortes, mais peu crédibles, réduire le sentiment d'impunité dont peuvent se prévaloir certains délinquants et que, surtout, partage la grande majorité des habitants. De fait, ce texte est un aveu d'impuissance.
La suppression de la police de proximité décidée par Nicolas Sarkozy nous a fait perdre du temps et abandonné du terrain dans nos villes. Si j'ai salué la mise en place, par vous, madame la ministre, en janvier 2008, des trois premières unités territoriales de quartiers, ainsi que le courage des policiers qui en font partie, notamment dans ma commune, nous sommes toutefois encore éloignés de ce que de nombreux professionnels, élus et citoyens réclament : la rupture, une vraie, cette fois, avec les dogmes appliqués par votre majorité depuis sept ans.
Cette vraie rupture exigerait, tout d'abord, non pas qu'on abaisse, comme cela a été annoncé, les effectifs de fonctionnaires, qui sont déjà en nombre insuffisant dans notre département, mais qu'on les augmente au contraire dans les commissariats de secteur,…