Nous avons un GLTD depuis plus d'un an.
Comme vous le savez, madame la ministre, en fin de semaine dernière, il s'est produit des attaques lors de la Fête de la musique : agressions, vols de portefeuilles et de téléphones portables, destruction du véhicule d'un touriste qui venait participer à la fête – tout cela du fait de cette même bande, qui vit sur le terrain depuis des années. Heureusement, l'action de la police nationale, assistée par la vidéo, a permis l'arrestation puis la comparution immédiate de sept individus. Une sanction de trois à six mois de prison ferme ou avec sursis a été confirmée immédiatement – elle est un résultat positif du système de vidéoprotection.
Qui est le coupable, celui qui jette les pierres et fait le coup de poing ou ceux qui l'accompagnent et s'excitent, se croyant invulnérables ? Au fond, le sentiment d'impunité entraîne l'agacement des élus comme de l'ensemble de notre population. Il va de soi que la sanction est indispensable et doit être suffisante ; c'est ce que propose le texte de M. Estrosi, qui vise à ce que les faits de responsabilité de la bande soient reconnus et jugés au plan pénal comme un délit. Puisse aussi le fait de porter la sanction à trois ans d'emprisonnement constituer un signal d'alarme, afin de réduire au maximum le sentiment d'impunité.
Face à cette forme de délinquance, l'angélisme n'est plus de mise. Les services judiciaires ont besoin d'outils pour prononcer de véritables sanctions. La présente proposition de loi va dans le bon sens ; comme le groupe UMP, je la voterai, tant il faut qu'elle soit opérationnelle au plus vite, afin que nous passions un été calme dans nos petites villes de province. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)