Monsieur le secrétaire d'État, vous le savez, les maisons de l'emploi obéissent à quatre logiques : une logique de territorialité, avec l'implantation des élus locaux en leur sein ; une logique de proximité pour avoir une offre de services la plus proche possible des demandeurs d'emploi, mais également de ceux qui envisagent une reconversion professionnelle ; une logique de complémentarité entre les différents acteurs de la maison de l'emploi ; et puis une logique de réactivité pour faire face notamment à la crise, à des problèmes de restructurations et, malheureusement, à des plans de licenciements. L'objectif est de suivre une logique d'efficacité pour être le plus efficient possible lorsque la situation est difficile ou que les personnes concernées veulent avoir une offre de services complète.
Pour que l'efficacité soit maximale, il faut, bien sûr, une continuité des politiques de l'emploi sur le territoire. M. Ollier rappelait que, de 2005 à 2007, il y a eu des changements et, sinon des atermoiements, du moins des interrogations du Gouvernement. Celles-ci sont tout à fait légitimes, mais leurs conséquences ont causé quelques problèmes à l'intérieur de nos maisons de l'emploi ou des structures associées – mission locale, PLIE –, qui se sont demandé ce qu'elles allaient devenir demain. Cela a évidemment nui à leur efficacité.
Monsieur le secrétaire d'État, à l'issue de ce débat et du cahier des charges qui va être défini, allez-vous continuer à labelliser de nouvelles maisons de l'emploi ? Si cette politique perdure, le budget va-t-il évoluer en conséquence pour faire face à l'afflux de nouvelles maisons de l'emploi ?