…reposant sur une concertation l'année « n » avec, ensuite, certains crédits dont le versement est conditionné à la réalisation effective des dépenses. Les maisons de l'emploi sont bien prévenues au départ : il leur a parfaitement été précisé que, sur le budget qui leur a été affecté, 20 % dépendront d'un certain nombre d'actions qu'elles devront justifier. Mais la lourdeur des procédures est telle que nous mettons parfois plus d'un an et demi à boucler les dossiers. Toutefois, la responsabilité ne doit pas en être imputée aux maisons de l'emploi ou à l'État, puisqu'il s'agit d'une sorte d'aller-retour de dossiers à compléter. Je ne suis donc pas sûr que l'on puisse se satisfaire de cette procédure. Nous devons l'améliorer pour permettre aux maisons de l'emploi, sur un modèle différent, de bénéficier d'un financement plus transparent, plus rapide, sans que leurs agents s'épuisent à remplir des dossiers administratifs et en utilisant à de meilleures fins les capacités de la DGEFP qui a bien d'autres choses à faire en cette période !
Par ailleurs, se pose une question de justice et d'équité. Des maisons de l'emploi, ayant mieux négocié leur conventionnement, ont parfois arraché des financements exorbitants, ce qui conduit à de vraies inégalités de traitement sur le territoire.