L'amendement n° 278 insiste sur les surcoûts que devront supporter les familles et tous ceux qui travailleront le dimanche. Ainsi, les transports n'ont pas la même fréquence que les jours de semaine, et les salariés seront souvent amenés à emprunter leur propre véhicule – je ne parlerai même pas de la dimension écologique de cette réforme.
Aujourd'hui, 3,4 millions de personnes travaillent régulièrement le dimanche – 4 millions occasionnellement. Parmi ces 3,4 millions de personnes, il est évident que certaines exercent des professions qui ont le devoir de travailler le dimanche. Il en est ainsi, notamment, des professionnels de santé. À ce sujet, je note, au passage, que le Gouvernement est plus prompt à se précipiter pour faire travailler les salariés du commerce que pour forcer les médecins à accomplir leur devoir en matière de permanence des soins.
Je regrette que la commission et le Gouvernement ne soient pas favorables à cet amendement destiné à compenser pour les salariés concernés le surcoût lié au travail du dimanche.