…il essaye de régler de manière pragmatique des problèmes concrets, et je suis très surpris que certains me disent que le fait de pouvoir aller dans un commerce le dimanche interdirait dès lors toute vie sociale ou culturelle – d'autant plus que je pense qu'on n'y passera pas la journée. Ces affirmations ne sont pas fondées. Là ou l'exception au repos dominicale existe, en particulier dans les stations de sports d'hiver, a-t-on l'impression que les gens qui y résident pendant trois ou quatre mois ont perdu toute raison, tout intérêt pour la culture ? Ne lisent-ils plus de livres ? Ne vivent-ils plus entre eux ? N'ont-ils plus de vie de famille ? Cette version des faits est, je le répète, tout à fait inexacte.
Une telle vision est d'autant plus caricaturale que nous proposons une liberté de plus. Je trouve qu'il s'agit plutôt d'un progrès de civilisation qu'un recul. Personne n'obligera les gens à aller consommer dans les commerces le dimanche s'ils ne le veulent pas.