Monsieur le président, mesdames et messieurs les ministres, le 17 mars dernier, le Président de la République a déclaré : « Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts, moi. » Cette affirmation a déjà été contredite, entre autres, par les franchises médicales, qui empêchent de nombreux Français de se soigner. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
M. Sarkozy se déclarait le candidat du pouvoir d'achat et du coût de la vie. Au lieu de quoi, il est devenu le Président du pouvoir des plus nantis ! À cause du bouclier fiscal – qui n'est pas une mesure juste, monsieur Novelli –, vous avez versé 458 millions d'euros à 13 998 foyers.