Je pose cette question au nom de mon collègue Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime.
Le budget destiné au codéveloppement est infime. Doté d'un budget dérisoire, le ministère ne prévoit aucune action sur le plan international pour s'attaquer aux vraies causes de l'appauvrissement généralisé qui frappe les pays en voie de développement et qui est d'ailleurs la source principale de la migration.
Ce budget fait apparaître les transferts des migrants, flux financier important puisqu'il représente environ 2,5 milliards d'euros, comme partie de l'action de codéveloppement. Cela signifie que le ministère va utiliser ce transfert si important pour les familles des pays d'origine du migrant pour justifier sa politique d'immigration, déguisée en codéveloppement.
Il convient de savoir quelle politique le ministre pense mettre en place, en relation avec le ministère des affaires étrangères, pour que le développement économique et social durable des pays en voie de développement soit garanti par l'arrêt des programmes macroéconomiques imposés par le biais des institutions financières internationales, et par l'annulation de la dette externe, déjà payée plus de dix fois.