Monsieur le député, la question des Roms est un sujet très sensible, tous les gestionnaires locaux le savent. C'est aussi un motif d'inquiétude pour la population concernée par leur présence.
Avec l'aide de nombreuses associations humanitaires, et grâce à l'aide au retour humanitaire, gérée par l'ANAEM, dont j'évoquais le rôle tout à l'heure, nous nous efforçons de les encourager à repartir dans leur pays.
Est-ce totalement satisfaisant ? Naturellement non. On peut progresser. Il y a tout de même une évolution intéressante. En 2007, le nombre des bénéficiaires de l'aide au retour humanitaire va sans doute tripler par rapport à 2006, passant très probablement de 300 à plus de 900.