Pas de proposition législative à ce sujet, monsieur Mariani ! (Sourires.)
Celui-ci lui permet notamment d'assurer une présence dans les centres de rétention administrative.
La durée de rétention n'a pas augmenté significativement, elle est stabilisée autour de dix jours. Comme je l'ai souligné tout à l'heure, c'est tout à fait raisonnable par rapport à d'autres pays.
Certes, il y a des enfants dans ces centres, mais que préconisez-vous ? Voulez-vous qu'on les sépare de leurs parents ? Vous voyez que c'est en réalité assez compliqué. La politique qui est menée, c'est qu'on ne sépare pas les enfants de leurs parents.
Enfin, le contrôleur des lieux de privation de liberté sera présent dans ces centres. C'est une garantie supplémentaire de transparence.