Monsieur Bernard Cazeneuve, vous vous en êtes entretenu à plusieurs reprises avec l'un de mes collaborateurs et avec moi : vous mesurez chaque jour la difficulté sur le terrain, donc dans votre ville. L'État a mobilisé des moyens importants, sous la direction du préfet de la Manche, pour que Cherbourg ne devienne pas, aux yeux des migrants clandestins, une porte vers l'Angleterre. C'est là tout l'enjeu. Je comprends et partage, au nom du Gouvernement, votre préoccupation.
Lors d'un précédent débat, je vous avais indiqué qu'une demi-compagnie de CRS serait affectée dans votre commune. Je vous confirme qu'elle sera à nouveau mobilisée. C'est indispensable pour maintenir une forte pression sur les passeurs. Je m'en suis entretenu avec Mme la ministre de l'intérieur. Il n'y a pas d'ambiguïté sur ce sujet. Soyez donc rassuré sur ce point.
La situation d'aujourd'hui ne peut pas être comparée à celle de 2002. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)