Je vous prie tout d'abord, monsieur le ministre, de m'excuser de n'avoir pu assister à l'ensemble de votre discours. On m'a en effet demandé de recevoir, au nom d'un parti politique qui nous est cher, des délégués kurdes,
Vous l'avez souligné dans votre intervention, vous êtes aussi le ministre du codéveloppement. Je me félicite, à ce titre, de la création du programme codéveloppement qui marque comme la mission « Immigration, asile et intégration » un tournant dans la maquette du budget général. Ce programme, que notre assemblée examinera la semaine prochaine, est doté de 60 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 29 millions d'euros en crédits de programme et prévoit un certain nombre d'actions fortes en direction des pays source d'immigration. Parmi ces actions figurent surtout, et vous l'avez évoqué, la signature d'accords de gestion concertée des flux migratoires et de codéveloppement, lesquels – je l'ai bien compris – doivent contribuer à servir nos intérêts autant que ceux des pays d'origine, par l'appui aux projets portés notamment par les diasporas.
Pourriez-vous nous préciser la liste des accords de gestion concertée des flux migratoires déjà signés depuis 2007 et de ceux que vous entendez faire aboutir en 2008 ? En quoi consistent-ils ? Qu'en est-il du volet « réadmission et codéveloppement » ? Je pense notamment à celui que vous venez de signer avec le Congo.
Avez-vous l'intention de créer, au sein de votre administration centrale, un service en charge de cette question essentielle pour la crédibilité de notre politique d'aide au développement tant en Afrique que dans certains pays émergents comme le Brésil ou les Philippines ?