Soit : en 2001, c'est-à-dire la dernière année avant que nous ayons le plaisir de ne plus vous voir au gouvernement. (Sourires.)
Parallèlement, la diminution des demandes d'asile – de 14 % au cours des neuf premiers mois de 2007 – ainsi que la réduction des délais d'instruction des demandes d'asile ont permis de diminuer sensiblement la subvention versée à l'OFPRA sans pour autant porter atteinte à ses missions. Voilà un exemple de gestion moderne et efficace des fonds publics.
Au total, les montants inscrits dans cette mission démontrent que le Gouvernement adresse un signal fondamentalement nouveau en matière de gestion de l'immigration, un signal marqué par le volontarisme, l'équilibre et l'humanisme. D'un coté, nous réaffirmons notre volonté de mettre en oeuvre une politique d'immigration maîtrisée, nous améliorons l'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés et nous renforçons notre politique de codéveloppement ; de l'autre, nous faisons de la lutte contre l'immigration clandestine et illégale un objectif majeur.
C'est incontestablement, monsieur le ministre, un très bon budget : le groupe de l'UMP le votera naturellement avec beaucoup de détermination. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
(M. Marc Le Fur remplace M. Jean-Marie Le Guen au fauteuil de la présidence.)