Pouvez-vous, madame la ministre, nous donner des renseignements sur la situation au niveau national et international sur ce sujet ?
La mission parlementaire sur la grippe aviaire à laquelle j'ai participé avait proposé de mettre en place toute une série de procédures pour prévenir cette pandémie si elle devait arriver dans notre pays. Des mesures ont été prises pour constituer des réserves de traitement ou de masques en particulier pour la grippe aviaire. Pour autant, le sujet est immense et ne se réduit pas qu'à des problèmes strictement sanitaires. Il faut réfléchir par exemple à la place de l'État dans une situation de confinement, à la place de l'éducation nationale, au rôle de l'État. Je pense qu'il y a matière à continuer de mener des études, à faire des exercices qui permettent d'être opérationnels au cas où ce type de pandémie arriverait.
Quand nous avions travaillé sur ces sujets, avec Xavier Bertrand à l'époque, nous avions indiqué qu'il était fondamental de pratiquer des exercices. Un incendie s'est déclaré récemment dans le tunnel sous la Manche. Les fréquents exercices qui sont pratiqués dans cette région avec tous les acteurs concernés ont permis de traiter le sujet de façon exemplaire, et d'éviter que des victimes ne soient à déplorer. Je suis donc étonnée que cette ligne de crédits ne soit pas plus consommée.