Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Catherine Génisson

Réunion du 29 octobre 2008 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 — Article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Génisson :

En ces périodes de difficultés financières, toute économie est bonne à prendre. Pour autant, il faut parfois savoir dépenser un peu en matière de santé publique et de prévention, pour permettre des économies conséquentes quand le soin curatif est onéreux à prendre en charge. Dès lors, je m'étonne beaucoup de la réduction de la dotation du fonds de modernisation des établissements publics et privés.

Compte tenu de la situation du tissu hospitalier, il est étonnant que des projets ne soient pas remontés par les agences régionales d'hospitalisation pour permettre l'aide à la restructuration, à la modernisation de nos hôpitaux et établissements hospitaliers publics et privés.

Et l'étonnement est encore plus grand ce qui concerne le FIQCS. M. Bapt évoquait les réseaux mais il n'y a pas qu'eux. Ainsi, 20 millions d'euros sont gelés dans le domaine de l'expérimentation de la permanence des soins, alors même que M. le président soulignait l'autre jour que des parlementaires avaient travaillé sur le sujet et produit d'excellents rapports, M. Colombier ou MM. Bernier et Christian Paul à propos de la démographie médicale. Des solutions ont été proposées qui méritent d'être reprises. Les territoires les soutiennent mais elles ne sont pas prises en charge dans ce FIQCS. C'est étonnant.

Sur la permanence des soins, il était indiqué qu'il était particulièrement important de traiter du sujet de la régulation médicale de la permanence des soins. De nombreuses régions le font, cela mériterait d'être évalué et pourrait donner lieu à un code de bonne conduite. Un tel code aurait une fonction d'éducation qualitative de la population, il permettrait de rendre homogènes les réponses que nous faisons quand nos concitoyens nous interpellent sur ce sujet. Je pense qu'on aurait pu consacrer les sommes du FIQCS à soutenir de telles initiatives, et je ne parle pas des maisons médicales ou des maisons pluridisciplinaires.

Par ailleurs, contrairement à ce que disait Gérard Bapt, je m'étonne que les crédits de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires ne soient pas consommés. On ne parle plus du tout du risque de pandémie de grippe aviaire.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion