Je voudrais d'abord répondre à ceux qui nous disent que rien n'a été fait, ce qui se traduit par des déficits – mais Mme Fraysse a eu l'honnêteté de reconnaître que nous étions arrivés à contenir ces derniers, ce dont je la remercie.
La branche vieillesse a contribué pour beaucoup à l'aggravation de ces déficits, et il me semble, mes chers collègues, que vous oubliez que la dégradation du solde de la caisse vieillesse est dû à un formidable progrès social, dont vous n'avez jamais voulu entendre parler quand vous étiez au pouvoir, entre 1997 et 2002, mais qui a permis à des salariés, nés entre 1949 et 1952 et ayant eu des carrières longues, de partir à la retraite de manière anticipée.