Mais ce budget me le permettrait, monsieur Le Guen.
À l'époque où vous étiez au pouvoir, vous avez bénéficié de 3 à 4 % de croissance – je vous laisse croire, si cela peut vous faire plaisir, que vous y étiez pour quelque chose –, mais, dans ces conditions, votre tâche était beaucoup plus facile. Si le contexte était le même aujourd'hui, la question du déficit de l'assurance maladie ne se poserait pas.
L'objectif national des dépenses de l'assurance maladie voté par votre majorité, en 2000, 2001 puis 2002 s'élevait, respectivement, à 2,5, à 3,5 puis à 4 %. Or la progression réelle des dépenses a été de 5,6 % en 2000 et 2001, et de 7,1 % en 2002 ! Le décalage a donc été considérable entre vos prévisions de dépenses et la réalité. Vous vous êtes contentés, à l'époque, de bénéficier de recettes particulièrement dynamiques, mais vous n'avez pas maîtrisé la dépense. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
(L'article 1er est adopté.)