L'héritage est un argument assez classique ! Je me demande de quel héritage vous allez arguer pour expliquer le chiffre de 6 % du PIB pour l'année à venir, et probablement davantage ! Quant au stock de dettes, mes chers collègues, notre pays aura connu depuis 2002, sans doute à cause de l'héritage si j'en crois le rapporteur général, un surcroît d'endettement de vingt points de PIB. À l'évidence, la facture du sarkozysme sera très lourde pour les générations futures…
Étrange écho encore que vos propos relatifs à la loi de finances rectificative ! À cette époque, les membres de la majorité, qui approuvaient cette loi, les membres du Gouvernement ou vous-même, monsieur le rapporteur général, vous nous indiquiez que toute relance de la consommation serait une erreur et que toute baisse de la TVA serait un véritable péché contre la raison. J'avoue, monsieur le ministre des comptes publics, avoir un peu de mal à comprendre votre argumentation sur le rôle joué par ce que vous appelez aujourd'hui les amortisseurs sociaux. Car nous avons remarqué l'évolution sémantique de votre discours : vous ne parlez plus d'« assistanat ». La crise vous a manifestement aidé à prendre conscience du rôle que joue effectivement la sécurité sociale.