Nous avons proposé une régulation plus extensive, qui mette fin aux trous noirs de la finance internationale et aux centres non coopératifs ; une régulation mieux coordonnée entre les différents superviseurs internationaux ; enfin, un rôle accru dévolu au FMI, pour venir en aide aux pays les moins développés et émergents, durement affectés par la crise car les investissements directs étrangers s'en retirent et les envois de fonds des nationaux expatriés diminuent. Le FMI doit aussi anticiper la formation de bulles spéculatives et de risques systémiques.
Toutes ces actions produiront leurs effets à moyen terme pour relancer notre économie ; elles justifient les ressources importantes que nous leur consacrons, au bénéfice de certains secteurs industriels et de l'assainissement du système bancaire, et pour que les comportements abusifs ne se reproduisent pas.
Le ministre du commerce britannique, le travailliste et néanmoins très libéral Peter Mandelson,…