Les destructions d'emplois seront de toute façon importantes en 2009 ; nous les avons estimées à 350 000, chiffre qui, compte tenu du surcroît d'emplois aidés que nous mettrons en place, pourrait être ramené autour de 300 000.
En 2010, nous envisageons une reprise de l'activité qui conduirait à une hausse du PIB de 1 %. Cette hypothèse est entourée de multiples incertitudes liées à l'environnement international, aux effets des plans de reprise et notamment à la rapidité avec laquelle les États-Unis mettront en oeuvre celui qu'ils ont voté il y a trois semaines. Mais elle tient compte, dans son relatif optimisme, des effets habituels de rebond de l'activité après une année très dégradée et d'un retour progressif à une situation économique plus normale après les chocs macroéconomiques de 2009. Elle correspond aux analyses que l'on peut lire sous la plume de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine et de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne.