Votre action n'épargne pas la protection sociale ni l'assurance collective de nos concitoyens contre les accidents de la vie. Le PLFSS 2009 s'inscrit dans la continuité des précédents. Loin de tenter de prendre en compte l'évolution de la conjoncture économique, il reste « droit dans ses bottes » en perpétuant les erreurs de M. Philippe Douste-Blazy.
Pour ce qui est du retour à l'équilibre, nous savons aujourd'hui que les annonces sans cesse réitérées par le Gouvernement sont toutes erronées. Bonneteau budgétaire, refus d'accepter que l'assiette des recettes de la sécurité sociale sera indubitablement révisée à la baisse du fait de la crise, opacité des propositions, vous utilisez de vieilles recettes qui n'étaient déjà pas efficaces en période d'apparente stabilité. Les rustines budgétaires ne vous feront même plus gagner du temps : le mal est déjà trop grave.
Avec un déficit prévisionnel, pour le régime général, de 10,5 milliards d'euros, nous sommes loin du projet initial qui annonçait un déficit de 8,6 milliards pour 2009. De plus, le transfert de 27 milliards de dette de la sécurité sociale à la CADES allégera, certes, les charges financières du régime général de 1,1 milliard d'euros, mais fera peser sur les générations futures le poids financier des erreurs de cette majorité.
Que dire de la taxation des complémentaires santé, quand celles-ci affirment ne pouvoir structurellement assumer une telle hausse sans en répercuter le coût sur les adhérents ?