Il nous faut enfin renoncer définitivement au traité de Lisbonne (« Très bien ! » sur les bancs du groupe GDR), lequel attise l'incendie financier, et redéfinir les missions et les objectifs de la BCE.
Vous le voyez, des voies nouvelles peuvent être empruntées. Elles sont à l'opposé de vos dogmes et placent l'être humain au coeur du dispositif. Le Gouvernement et sa majorité entendent aujourd'hui demeurer cramponnés à la conviction que la rentabilité des grands groupes et la bonne santé des marchés financiers constituent les seuls objectifs d'intérêt général. C'est parce que nous jugeons, au contraire, que ce sont précisément ces logiques qui nous valent aujourd'hui une crise sans précédent, crise qui, comme toujours, affectera les plus fragiles de nos concitoyens davantage que les patrons du CAC 40, que nous voterons la motion de censure présentée par nos collègues socialistes. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)