On ne peut pas être sans arrêt celui qui appelle à descendre dans la rue, celui qui en appelle à la division, alors même que nous sommes, les uns et les autres, pénétrés de l'idée simple que chaque proposition, d'où qu'elle vienne, devrait servir la France.
De ce point de vue, il me faut vous dire le fond de ma pensée : votre plan de 50 milliards d'euros, c'est tout de même un assemblage très cher payé pour des mesures qui n'ont jamais marché.
Il y a au moins trois désaccords majeurs entre nous.
Le premier, c'est qu'à la lecture de votre plan, on retrouve le bon vieux rendez-vous avec l'assistanat. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.)