…je constate que certaines ne sont pas très éloignées non seulement de ce que nous proposons, mais de ce que nous avons fait : qu'il s'agisse du plan que nous lançons pour garantir l'accessibilité des bâtiments publics, de la rénovation de 400 000 logements anciens par an – une décision du Grenelle de l'environnement –, de l'implication des collectivités locales dans la relance ou encore du plan de modernisation de l'hôpital qui, avec ses 10 milliards d'investissement, représente sept fois plus que ce que vous proposez dans votre contre-plan. Sans oublier l'ensemble des dispositions du plan de relance présenté par le Premier ministre et Patrick Devedjian. Pourquoi, dès lors, n'avez-vous pas voulu voter un plan de relance dans lequel vous vous retrouvez en grande partie ? Il y a des moments où on se demande vraiment si les oppositions traditionnelles entre la gauche et la droite ont du sens lorsqu'il s'agit de lutter efficacement contre une crise économique qui touche tous les Français, quelles que soient leur sensibilité et leurs convictions, des Français qui attendent simplement de leurs décideurs politiques de l'engagement et du courage ! Dans un tel contexte, nous nous sommes attelés à un certain nombre de chantiers auxquels vous n'avez aucune raison de vous opposer, tel celui de la régulation financière.
Monsieur le Premier ministre, vous avez longuement développé la question de la régulation financière, et je tiens à vous dire que nous sommes évidemment à vos côtés dans cet effort. De même, nous soutenons l'idée de tirer tous les enseignements de ce qui a conduit tant d'épargnants dans le monde à être victimes de la spéculation bancaire, dont nous mesurons chaque jour qu'elle a aussi sa part d'ombre.