Vous parlez d'une mise au pas de la justice. Il s'agit simplement de tirer les leçons des dysfonctionnements d'une institution qui, à certains moments, a déçu les attentes des Français. Cette institution, comme l'ensemble de notre pays, a besoin d'être modernisée. C'est notre responsabilité, et nous entendons l'assumer.
Vous dénoncez également une mise au pas du Parlement. C'est le pompon ! Vous mettez en cause un Président de la République qui a décidé de renforcer nos compétences, ce qui profitera tant à la majorité qu'à l'opposition, et de renoncer pour l'essentiel à l'article 49-3 ; vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles nous voulons moderniser notre débat public, en appelant cela une atteinte aux libertés.