Dans mon conseil général de Côte-d'Or, nous avons investi près de 100 millions d'euros dans un plan de relance et un plan de prévention du risque social. Ce sont sur ces deux piliers que nous devons nous appuyer : relancer l'activité et faire en sorte que les plus défavorisés se sentent soutenus ; c'est comme cela que nous pourrons surmonter la crise. Chacun doit assumer ses responsabilités. Cela a été fait dans le Loir-et-Cher, dans la Marne… Partout où le Nouveau Centre est aux responsabilités avec l'UMP, nous avons assumé les responsabilités locales qui sont les nôtres. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)
Monsieur Ayrault, les Français n'attendent pas de nous de l'incantation, des exhortations, mais des gestes concrets et une direction. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Quant à la nécessité de la réforme, regardez autour de vous : d'autres pays ont réussi, nous évoluons dans une société mondialisée, et ce n'est pas en nous repliant sur nous-mêmes que nous parviendrons à surmonter nos handicaps et à retrouver une place de choix dans le concert des nations.
Puisque nous en sommes aux propositions, monsieur le Premier ministre, je voudrais présenter à nouveau celle du Nouveau Centre qui vise à répondre simultanément au besoin de sécurité des épargnants et au besoin de financement de l'investissement. L'idée est de lancer un grand emprunt garanti par l'État, sans coût pour ce dernier, au service du financement de l'économie ; il s'agirait d'une forme d'emprunt citoyen s'inscrivant dans l'idée d'une participation des épargnants à l'économie.