…expression que je trouve scandaleuse, il s'agissait, on le voit bien, d'éviter purement et simplement l'effondrement du système bancaire et la faillite des Français eux-mêmes. Il y a eu des initiatives en direction des TPE-PME et 26 milliards d'euros pour sauver l'emploi. Le meilleur moyen de soutenir le pouvoir d'achat, nous en sommes convaincus et il faut le dire à tous les Français, c'est bien de soutenir l'emploi et l'activité, au service de tous ceux qui ont envie de continuer à montrer leur savoir-faire et leur talent dans les entreprises. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)
Cependant que vous débattiez en interne, ce qui est légitime après tout, nous étions dans l'action et faisions des propositions. J'ai regretté, dans ce débat, l'absence des propositions du parti socialiste, qui arrivent bien tardivement.
Sur le fond, ce que Martine Aubry a présenté, les options que vous prenez, ce sont, comme l'a dit le Premier ministre, des choix d'un autre temps.
Nous croyons en effet profondément, au Nouveau Centre, que le premier soutien au pouvoir d'achat, c'est l'emploi, le travail, c'est de permettre à chacun de se réaliser professionnellement. Le second pilier, c'est la solidarité, la vraie, celle qui ne distribue pas à court terme sans se soucier des conséquences financières, celle qui permet à ceux qui sont au bord du chemin, parce que la crise est là, de retrouver leur dignité, en les accompagnant vers des secteurs porteurs d'avenir. C'est cela aussi la responsabilité, ce n'est pas de distribuer des prébendes, pour une satisfaction à court terme, en entraînant le pays vers des difficultés encore plus graves que celles que nous connaissons aujourd'hui.
Comme en 81, vous nous proposez de distribuer sans complexe. Cela fait d'ailleurs débat au sein même de votre parti. M. le Premier ministre a cité François Rebsamen.