Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs, je voudrais tout d'abord, au nom du groupe Nouveau Centre, exprimer moi aussi toute ma solidarité à l'égard des centaines de milliers de personnes dont le destin a basculé avec la tempête et adresser un hommage tout particulier à ceux qui, jour et nuit, tentent de faire en sorte que la vie quotidienne puisse reprendre son rythme.
Comme de nombreux Français, monsieur le Premier ministre, j'ai apprécié que, sur le terrain, l'ensemble du Gouvernement tente, dans l'urgence, d'apporter des réponses tirant les enseignements de la crise de 1999, et prenne aussi, d'emblée, la mesure des conséquences économiques, notamment pour la filière bois, d'une crise qui va concerner un secteur déjà très fragile. Nous apprécions d'avoir un gouvernement qui, lorsqu'il y a des situations de tension, sait être aux côtés des Français.
Ayant fait ce constat, je me tourne vers M. Ayrault et vers les élus socialistes pour leur dire, en lien avec les événements de la semaine dernière, que l'obstruction n'est jamais une bonne réponse et qu'elle l'est encore moins en situation de crise. Nos compatriotes souffrent, confrontés à des difficultés liées à l'emploi, au temps partiel, à des perspectives de fermetures, et nous avons une grande et lourde responsabilité. La crise, monsieur Ayrault, n'est pas simplement franco-française, c'est une crise financière mondiale, avec ses conséquences économiques. Notre responsabilité collective, c'est d'y faire face et je tiens à saluer les initiatives prises par le Président de la République pour faire en sorte que l'on parvienne très rapidement à une nouvelle gouvernance mondiale.