Ce cadrage est fondé sur le respect du budget triennal inscrit dans la loi de programmation. Ce contingentement de la dépense publique est plus fort qu'il ne l'a jamais été.
Ce déficit structurel n'est évidemment pas né de la crise ; il ne disparaîtra pas non plus avec elle, si nous ne poursuivons pas avec constance nos efforts de maîtrise des dépenses publiques. Surtout, la crise ne peut en aucun cas servir de prétexte au rajout d'une nouvelle strate de dépenses courantes – une erreur trop souvent commise par le passé, et notamment en 1981.
On ne combat pas une crise conjoncturelle, aussi grave soit-elle, par des dépenses courantes durables. Demander, par exemple, la remise en cause du non-remplacement d'un départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux…