Voilà, mesdames et messieurs les députés, comment le Gouvernement répond à la crise.
Par le biais de cette motion de censure, le parti socialiste nous propose un contre-projet de relance. Ce contre-projet pèche au moins par trois défauts majeurs.
D'abord, il engage des dépenses pérennes, évaluées à 10 milliards d'euros par an, des dépenses vouées à rendre impossible toute remise en ordre ultérieure de nos finances publiques. Parmi ces dépenses figure le gel des suppressions de postes dans la fonction publique. (« Oui » sur les bancs du groupe SRC.) Votre conception de l'État n'a donc pas changé.