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Intervention de François Fillon

Réunion du 27 janvier 2009 à 15h00
Motion de censure — Discussion et vote

François Fillon, Premier ministre :

Le Président de la République a rappelé, la semaine dernière, que l'État se donnait jusqu'à la fin du trimestre avant de légiférer, si cela s'avérait nécessaire.

L'opposition peut proclamer à grands cris que c'est insuffisant, mais que n'a-t-elle pris les mesures qu'elle réclame aujourd'hui quand elle en avait la possibilité ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Au lieu de cela, le gouvernement de Lionel Jospin a choisi, en 2002, d'exonérer de charges sociales et d'impôt sur le revenu les dividendes exceptionnels des opérateurs de bourse ! (Applaudissements puis huées sur les bancs du groupe UMP. – « Sept ans ! Sept ans ! » sur les bancs du groupe SRC.) Voilà la réalité, et elle est cruelle pour l'opposition ! C'est nous qui avons remis plus de transparence et d'éthique dans le système.

Il y a enfin les devoirs que l'État s'impose à lui-même pour préserver ses marges de manoeuvre et pour s'en tenir, malgré la crise, à une politique budgétaire raisonnable et responsable. La crise bouscule nos objectifs en matière de déficits, mais elle n'affaiblit pas notre ambition de remettre nos finances publiques en ordre. Nous ne voulons pas reporter sur nos enfants le coût du redressement actuel. L'effort exceptionnel consenti par la France ne remet pas en cause la stabilisation des dépenses publiques sur les trois années à venir.

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