Deuxièmement, cette stratégie améliore la compétitivité de notre pays pour les dix ans à venir.
Nos mesures font l'objet d'un suivi permanent et rigoureux, notamment pour l'accès au crédit. Le médiateur du crédit a déjà été saisi par 4 000 entreprises : 46 % des dossiers ont été clôturés à la mi-janvier et 1 200 ont déjà reçu une réponse positive.
Enfin, conformément à l'intérêt national, l'État a soumis ses interventions à des contreparties. Cela vaut d'abord pour les banques, qui rémunèrent aujourd'hui au taux de 8 % les prêts en fonds propres que nous leur avons accordés. Surtout, elles se sont engagées à augmenter d'au moins 4 % leurs encours de crédit en 2009.
Ces contreparties, ce sont aussi celles que nous exigeons de la part des constructeurs automobiles. Aucune aide ne sera accordée à un constructeur qui ne prendrait pas l'engagement de maintenir ses sites industriels en France et d'y localiser sa production. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)